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Chaire KAWABATA - ASSOCIATION FRANCE JAPON
14 janvier 2019

L'ASSOCIATION FRANCE JAPON-CHAIRE KAWABATA VOUS INVITE A LA CONFERENCE DE M.NICOLAS MOLLARD SUR LA LITTERATURE D'OKINAWA

L'ASSOCIATION FRANCE JAPON-CHAIRE KAWABATA

VOUS INVITE

A LA CONFERENCE DE NICOLAS MOLLARD,

Maître de conférences, Faculté de Langues de Lyon

LITTERATURE d’OKINAWA : UNE "CREOLITE" A LA JAPONAISE? 

...

Auditorium de la Bibliothèque Nucéra Nice

Samedi 26 janvier 2019, 14h30


(Entrée libre dans la mesure des places disponibles)

...

 

Panorama de la littérature d'Okinawa

La période moderne (1910-1945)

 

L’incorporation du royaume des Ryûkyû au territoire du Japon moderne s’accompagne de politiques d’assimilation culturelle. Le modèle d’enseignement primaire japonais moderne y est transposé, les élèves, futurs sujets impériaux, se voient interdits d’employer leur langue maternelle. Si une forme de violence culturelle s’exerce ainsi sur les Okinawaïens, la maîtrise du japonais leur offre aussi la seule voie de réussite sociale dans le monde moderne. Ecrivains et poètes cherchent ainsi avant tout à se faire reconnaître des cénacles littéraires de Tokyo et s’expriment en japonais.

 

Parmi les premières œuvres marquantes de la littérature moderne d’Okinawa, Kunenbo (La mandarine, 1911) de Yamashiro Seichû (1884-1949) a acquis désormais une place canonique. Yamashiro était devenu disciple de la poétesse Yosano Akiko. Son œuvre évoque les conflits d’opinion qui partageaient la société d’Okinawa durant la première guerre sino-japonaise, tandis qu’un directeur d’école originaire du Kyûshû se voit extorquer de l’argent par le leader du parti prochinois.

 

Ukuma junsa (L’agent Ukuma, 1922) d’Ikemiyagi Sekihô (1893-1951) met en scène un homme de la banlieue pauvre de Naha qui a réussi à intégrer la police départementale faisant la plus grande fierté de son entourage. Mais peu à peu, il s’éloigne de sa communauté d’origine dont il commence à mépriser le mode de vie… sans toutefois parvenir à s’intégrer à ses collègues japonais.

 

Horobiyuku Ryûkyû onna no shuki (Journal d’une femme ryukyuane sur le déclin, 1932) de Kushi Fusako (1903-1986) est le récit d’une jeune fille montée à Tokyo poursuivre ses études. Elle décrit sa vie à la capitale et critique vivement son oncle qui l’héberge au motif qu’il fait tout pour cacher ses origines à son entourage.

Nicolas Mollard

A suivre….

 

 

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