30 janvier 2016, Bibliothèque Nucera Nice, 14h30, conférence d'Estelle LEGGERI-BAUER sur Le Dit du Genji
« Paravent du Dit du Genji »
Paravent à six volets, couleurs et or sur papier
165,5 x 366,4 cm
Epoque d’Edo, vers 1641
Musée des collections impériales, Sannomaru Shôzôkan, Tôkyô.
L’alternance de textes et d’images n’avait pas pour finalité de séduire le lecteur par des situations attrayantes ou permettant de suivre pas à pas le fil de l’histoire. Il s’agissait plutôt de choisir dans chacun des livres un à trois épisodes, profondément émouvants, pathétiques ou revêtus d’une charge poétique incontestable. Le monument littéraire était ainsi transformé en une succession d’images fortes, chefs-d’œuvre de finesse et de sensibilité. La piété dont la société japonaise fait preuve de nos jours à l’égard du rouleau du XII e siècle, classé « Trésor national », tient autant à sa beauté et à sa puissance d’évocation qu’à son importance historique. En l’absence de copie autographe du Dit du Genji, ses calligraphies forment le manuscrit le plus ancien du fabuleux roman.
In introduction, Les Genji-e, entre narration et poésie, Estelle Leggeri-Bauer, Maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales.
Le Dit du Genji, Volume I, Diane de Selliers Editeur, 2007